Je me suis moi-même posé la question : si, à dix-huit, vingt ou vingt-deux ans, on me disait clairement ce qui est écrit ici, si je recevais cette information, quel serait mon comportement vis-à-vis de jeunes filles mineures ? Jeune adulte d'une vingtaine d'années, me demanderais-je si cette rédaction est bien conforme à la Constitution ? Non. Ouvrant le journal, écoutant la radio ou la télé, le message que je recevrais, c'est : « Ne touche pas aux mineurs ; reste parmi les adultes ».
Voilà ce que nous devons adopter, et peu importe que la rédaction ne soit pas parfaite. Nous voterons cet amendement, parce que je veux qu'à l'extérieur, tous les jeunes, dont j'ai été, tous ceux qui, comme moi naguère, se demandent s'ils peuvent avoir des relations avec des filles plus jeunes, le sachent : c'est non, non, non.