Mettons-nous en situation : lors d'un procès se tenant vingt, trente, quarante, voire cinquante ans après les faits, lorsqu'il n'existe plus de preuves matérielles ni de témoins, quand les souvenirs des dates ou des lieux s'effacent, que reste-t-il ? C'est parole contre parole – avec parfois, au bout, l'acquittement, et donc l'injustice pour la victime elle-même. C'est terrible.
Je préfère de loin le mécanisme proposé de la prescription glissante : il me semble faire davantage ? uvre de justice.