D'ailleurs, la comparaison avec les injonctions paradoxales subies par les mineurs ne s'arrête pas là. En effet, pour exploiter le filon du FIVA, vous adossez votre fonds à la supposée faute de l'État et des employeurs. L'étayage est bien cynique, puisque nous parlons d'un virus diffusé en population générale ; ainsi, l'imputabilité de la maladie serait d'office renvoyée aux employeurs, ceux-là mêmes que vous n'avez jamais avertis en 2013 de votre nouvelle doctrine désengageant l'État de ses responsabilités de protection des salariés. Vous réinventez ainsi l'amende pour défaut de boisage en refusant d'assumer votre doctrine, fondée sur la financiarisation de la protection des Français : elle a conduit le pays à disposer de stocks d'équipements de protection individuelle inutilisables car périmés, au détriment des personnels, non protégés.