M. le rapporteur ayant loué ma modération, je serai bref.
Il convient de bien distinguer les différents problèmes, ce qui n'a pas toujours été le cas, malheureusement, au cours de nos discussions.
Il y a, d'une part, les personnes qui ont souffert d'une forme grave de covid, qui ont été hospitalisées et placées sous oxygénothérapie. Elles ont vocation à être prises en charge, nous l'avons dit et le redirons, dans le cadre de la maladie professionnelle. Leurs demandes sont examinées par les comités régionaux uniques que nous avons mentionnés.
Il y a, d'autre part, les personnes qui souffrent d'un covid long, sur lequel nous avons effectivement encore beaucoup à apprendre. À cet égard, monsieur le rapporteur, nous l'avons entendu lors des auditions, la question est vraiment, dans un premier temps, la reconnaissance de cette forme de la maladie, et cela passe par le diagnostic comme par le traitement. Dans l'immense majorité des cas, tous les spécialistes le disent, le traitement et la rééducation permettent une guérison. Il importe donc, plus que jamais, de se préoccuper de ce diagnostic, de cette reconnaissance.