Il ne faut pas opposer le court terme, à savoir la prise en charge des soins et un meilleur accompagnement pour les malades atteints du covid long, et le moyen et le long terme. On le sait, certaines personnes, qui sont tombées malades notamment lors la première vague et qui ont été admises réanimation – où elles ont souvent été intubées ou soumises à une sédation – , ont des séquelles graves, parfois définitives. Ces malades vont sans doute devoir vivre définitivement avec des handicaps, hélas, malgré la rééducation et les soins de réadaptation dispensés par des médecins qui font vraiment des choses formidables, un peu partout sur nos territoires.
Il y a d'autre part les covid longs, qui font l'objet d'études. Or, selon les scientifiques qui ont travaillé sur ces questions – et dont j'ai parlé tout à l'heure – , certains symptômes persistants pourraient durer plusieurs années, deux ou peut-être davantage.
En attendant de voir ce qu'il en est de l'évolution des symptômes chez les patients et de l'apparition de variants de nature différente dans les mois et années à venir, nous avons fait le choix de dupliquer le fonctionnement du fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante, qui nous paraît tout à fait adapté à cette situation.
L'avis est donc défavorable sur cet amendement.