Monsieur le ministre d'État, vous avez évoqué les moyens que vous souhaitez engager pour lutter contre la délinquance au quotidien et les trafics. Cependant, si l'on prend en compte les sommes en jeu et l'impact sur la société, il ne faut pas oublier la question de la délinquance financière. De nombreux agents engagés dans cette lutte décrivent les dossiers qui s'entassent et l'impossibilité d'aller au bout des actions en raison du manque de moyens.
Quels moyens entendez-vous consacrer à ce problème qui est loin d'être secondaire ? Ce qui est en jeu, c'est aussi le message politique envoyé à nos concitoyens : il faudrait s'attaquer aux petits délinquants alors que les délinquants en col blanc seraient au-dessus de la loi ? Il est peut-être difficile pour la police d'entrer dans certains quartiers, mais elle n'entre pas davantage dans certains bureaux de La Défense. Il ne faudrait pas créer là des zones de non-droit !