Ce projet de loi est une boîte à outils. Quand un problème est déjà couvert par le droit, on peut certes vouloir ajouter du symbole au symbole, mais on peut aussi se dire que les lois de la République protégeant la liberté de conscience, celle de croire ou de ne pas croire, ou encore de changer de croyance, existent déjà. La loi est déjà assez forte pour lutter contre les menaces dont ces personnes font l'objet, d'autant que, le rapporteur l'a rappelé, nous venons d'adopter des articles qui complètent et actualisent les dispositions existantes pour les adapter à l'évolution des technologies de l'information. À trop ajouter des termes pour cibler toujours plus les problèmes, on risque d'assécher le symbole de la loi : protéger tout le monde, en toute occasion, car la liberté de conscience doit être absolue.