Je comprends votre volonté de geste symbolique, mais attention au vocabulaire qui emprunte au domaine théologique et qui peut donner l'impression que nous nous situons dans un débat qui n'est pas le nôtre. Je ne me mêle pas du débat interne aux religions ; je fais du droit, d'un point de vue républicain, en soulignant que l'Église et l'État sont deux choses différentes, et je réaffirme les droits relatifs à la liberté de conscience. On peut en rester là. Le droit permet clairement de sanctionner quiconque menacerait ou ferait pression sur une personne pour l'obliger à croire ou à ne pas croire.