Quand je proposais hier d'ériger le droit de quitter une religion comme droit fondamental à travers ce texte confortant les principes de la République, le rapporteur Sacha Houlié répondait qu'il n'y avait pas de problème puisque ce droit était déjà protégé. Aujourd'hui, la ministre déléguée explique que le terme que nous voulons inscrire dans la loi de 1905 relève de la charia. Je partage cette analyse. Pourtant, et c'est la raison de mon initiative d'hier, nous devons admettre qu'en France, des musulmans qui veulent changer de religion doivent le faire en cachette ou ne peuvent pas le faire. Nous pouvons soit continuer à nous voiler la face, soit modifier notre droit de manière positive, au besoin en créant un délit nouveau. En tout état de cause, nous ne devons pas nier la réalité.
Le 16/03/2021 à 11:13, Laïc1 a dit :
La réalité, c'est la circoncision religieuse pratiquée en toute impunité, et au mépris de la liberté de conscience de l'enfant, qui ne veut peut-être pas être ainsi définitivement circoncis, mais à qui on ne demandera rien.
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