Je voudrais aussi vous féliciter de vous être approprié le terme de séparatisme ; à en juger par les déclarations d'un certain nombre d'entre vous, ce n'était pas acquis, me semble-t-il, quand le Président de la République a décidé de mettre pour la première fois ce mot dans le débat public. Je vous en remercie et je vous en félicite.
Le terme de séparatisme existe et nous l'avons employé à de nombreuses reprises, mais nous avons souhaité donner à cette loi un titre clair – et il l'est, me semble-t-il – qui représente le fil rouge des discussions riches, denses, dignes, de niveau élevé, qui ont eu lieu entre les députés et le Gouvernement. C'est le titre que nous avons choisi, que nous vous proposons, et que nous ne souhaitons pas modifier.
Ceci étant, je ne peux pas laisser dire les choses qui viennent d'être dites et qui sont complètement fausses. Pardon de le dire comme cela, mais ce n'est même plus caricatural, c'est faux. Si nous sommes là aujourd'hui, c'est par la volonté du Gouvernement et du Président de la République, qui ont décidé de prendre les choses à bras-le-corps et de s'attaquer à des problèmes qui n'étaient pas réglés depuis des dizaines d'années. L'islamisme n'est pas arrivé en France en 2017.