Ce à quoi vous faites référence, c'est aux discussions qu'il y a eu au préalable. Car oui, nous avons préparé le projet de loi pendant plusieurs années. Il y a eu des débats, des auditions, et nous avons écouté ce qui nous a été dit. Un vocabulaire, une sémantique a été utilisée pour le travail mené autour du projet de loi ; ensuite, quand le projet de loi a été envoyé au Conseil d'État, puis présenté en conseil des ministres, puis discuté au Parlement, il a eu un titre, toujours le même. Il y a une cohérence.
Nul sur ces bancs, au Gouvernement ou dans la majorité, n'a de leçons de courage à recevoir.
Le courage contre l'islamisme radical, c'est celui du Président de la République qui, dans son discours à Mulhouse, puis dans son discours aux Mureaux, a désigné clairement l'ennemi : le terreau du terrorisme est l'islamisme radical. Il l'a dit, il a été mis en cause pour cela et il n'a pas été défendu dans vos rangs ! Vous pourriez défendre davantage le Président de la République quand il est mis en cause, y compris à l'étranger, pour sa lutte résolue contre le séparatisme islamiste.