Nous sommes ici, à l'Assemblée nationale, parce que nous avons été élus, et si nous l'avons été, c'est aussi parce que nous avons su écouter les gens. J'entends ce qu'ils me disent dans les communes de ma circonscription – dans le Noyantais, dans le Durtalois, dans le Seichois, dans le Saumurois. Aujourd'hui, ils craignent pour la France. Ils craignent parce qu'ils voient et perçoivent les dérives de l'islam radical. Ils ont peur et ils cherchent à être rassurés par leurs dirigeants, qui doivent prendre de vraies décisions. Malheureusement, vous ne saurez pas les rassurer. Au contraire, vous les inquiétez, pour plusieurs raisons.
Dans votre texte, nous vous l'avons dit pendant le débat, vous avez oublié bon nombre de sujets tels que les prisons et l'école publique. Vous n'avez pas su reconnaître que les élus étaient en première ligne, qu'ils étaient ceux qui pouvaient détecter les signaux faibles sur les territoires.