Le troisième axe consiste à faciliter la poursuite d'études. Des parcours individualisés vont être bâtis pour les 35 000 jeunes âgés de 16 à 18 ans en situation de décrochage scolaire. Il me semble également important d'apporter une attention particulière aux choix d'orientation que feront les étudiants actuellement en première année et en décrochage. Je tiens aussi à saluer la décision que vous avez prise pour que les étudiants puissent retourner un jour par semaine à l'université ; au-delà des apprentissages, cela permettra de renouer des liens sociaux indispensables. Peut-être faudra-t-il réfléchir à multiplier les initiatives de mise à disposition de bureaux ou d'espaces de tiers lieux, comme l'espace Mame à Tours, afin d'apporter des solutions aux étudiants qui ont quitté leur logement et qui ne sont pas en mesure de revenir à l'université pour quelques heures par semaine.
Le quatrième axe est de favoriser l'insertion professionnelle. Sur ce volet, je sais combien les associations d'insertion, les missions locales et les collectivités sont mobilisées. Le plan « 1 jeune 1 solution » propose des moyens concrets pour faciliter la formation des jeunes aux métiers d'avenir et leur insertion sur le marché du travail. On peut déjà se féliciter que 500 000 entreprises aient engagé des apprentis, soit 19 % de plus que l'année dernière, mais aussi saluer le renforcement du dispositif des emplois francs destinés aux jeunes des quartiers et de la ruralité. Faciliter l'insertion professionnelle des jeunes, cela passe aussi par l'augmentation conséquente du nombre d'entrées en garantie jeunes et en parcours d'accompagnement vers l'emploi et l'autonomie sur tous les territoires. Il appartient désormais à chacun de faire vivre le plan « 1 jeune 1 mentor » lancé hier par le Président de la République pour généraliser les bonnes pratiques…