Nous sommes d'accord sur le constat : il y a bientôt un an, la jeunesse a été percutée par une crise. Mais les conséquences ne sont pas les mêmes pour les étudiants, pour les jeunes qui travaillent déjà et pour ceux qui sont parents ; elles ne sont pas les mêmes pour ceux qui vivent à Aurillac, à Saint-Marcellin ou chez moi, à Nantes ; elles ne sont pas les mêmes pour les jeunes que leurs parents peuvent aider et pour ceux dont ce n'est pas le cas, pour ceux qui ont la chance de vivre dans une maison et pour ceux qui habitent dans huit mètres carrés. Il n'existe donc pas une solution unique, magique. En revanche, des efforts sont consentis pour apporter des réponses, multiples. Bien sûr, elles ne sont pas parfaites. Les effets de la crise n'étaient pas les mêmes en mars dernier : certains s'aggravent, d'autres apparaissent. J'en donnerai quelques exemples avant que nous répondions à vos questions, comme le veut l'exercice de contrôle.
Comme vous l'avez souligné, monsieur Dumont, à l'instar d'autres parlementaires, les conséquences de la crise sont d'abord économiques. La disparition d'emplois dans les secteurs du tourisme et de la restauration, par exemple, a entraîné de la précarité. Nous y répondons en stimulant le recrutement, notamment en alternance, pour les moins de 26 ans. Le plan « Un jeune, une solution », que Mme Colboc a évoqué, a soutenu plus de 1 million de jeunes, qui ont bénéficié de l'aide aux entreprises de 4 000 euros, afin d'aider ces dernières dans cette période difficile à créer des emplois pour les jeunes, quelle que soit leur situation. En outre, les 7 milliards d'euros de crédits du plan ont concouru à la conclusion de 550 000 contrats d'apprentissage.