Comme vous l'avez dit, l'objectif majeur dans les semaines à venir est de résoudre le problème des stages. Contrairement à l'année dernière, les établissements s'y sont préparés, les collectivités y ont travaillé avec eux, de même que le monde socio-économique. Les universités que j'ai eu la chance de visiter récemment en offrent quelques exemples : à Poitiers, un travail a été accompli avec tous les acteurs du monde socio-économique, pour proposer des stages sur la plateforme JobTeaser ; en Gironde, la forte mobilisation des entreprises membres de la CPME – Confédération des petites et moyennes entreprises – départementale a donné lieu à l'initiative « 1étudiant1entreprise » ; à Strasbourg, la plateforme se nomme « une entreprise, un jeune, un diplôme ». En outre, les plateformes « 1 jeune, 1 solution » et le site etudiant. gouv. fr participent à rendre les stages visibles. Les régions s'engagent également, comme la région Grand Est avec le dispositif « Capital stages », ou la région Centre-Val-de-Loire, avec la plateforme Jobaviz du CROUS. À chaque fois, le travail des établissements est mené en lien avec le monde socio-économique et les collectivités, qui apportent des solutions locales.
Bien sûr, il était également nécessaire que ces stages puissent être différés jusqu'au 31 décembre, comme l'année dernière, afin de bénéficier d'une reprise d'activité économique : il est difficile en ce moment d'obtenir un stage dans certains secteurs, mais les entreprises s'engagent à accueillir les étudiants quand elles en seront capables. Le même dispositif que l'an dernier autorisera les étudiants à effectuer leur stage jusqu'au 31 décembre, sans réinscription : leur diplôme sera ainsi validé.
Ce travail de dentelle s'effectue localement, sur le terrain, toutefois nous pouvons lui donner une visibilité nationale. Les jeunes ont impérativement besoin de savoir que le monde économique les accompagne.