Oui, les jeunes sont peu touchés par le virus et pourtant ils en subissent les conséquences économiques, sociales et psychologiques, comme tous les Français, qu'ils soient lycéens, bacheliers, étudiants, apprentis, jeunes travailleurs ou à la recherche d'un emploi. Et non, ce n'est pas facile d'avoir 20 ans en 2020.
Au nom du groupe Agir ensemble, je veux tout d'abord dire combien nous avons confiance en notre jeunesse, en tous ces jeunes qui ont des convictions, qui s'engagent et défendent des valeurs, qui innovent et s'adaptent. Mais les situations sont diverses et dans chaque tranche d'âge, cette crise sanitaire a engendré des situations dramatiques et, comme toute crise au reste, elle a révélé nos forces et nos faiblesses.
Nous avons su identifier nos faiblesses, celles de notre système de soins et de santé en particulier, mais nous oublions trop souvent de mettre en avant nos forces, celles d'une nation solidaire, d'un État qui protège. Les jeunes sont inquiets, mais eux aussi se sont révélés être une jeunesse d'une force d'adaptation incroyable, une jeunesse mobilisée, une jeunesse solidaire, une jeunesse qui veut agir, une jeunesse qui veut un avenir.
Le groupe Agir ensemble a fait des propositions pour que les jeunes prennent part à la lutte contre la pandémie, en leur proposant par exemple d'effectuer des services civiques au sein des brigades sanitaires. Cette proposition concrète vise à entretenir la volonté d'engagement des jeunes, mais aussi à les soutenir financièrement. Comment pouvons-nous encourager l'engagement volontaire des jeunes dans le contexte actuel ?