Vous avez tant raison de saluer l'engagement des jeunes de tous âges. La crise a effectivement eu des conséquences dramatiques pour tous les jeunes, mais chacun a trouvé sa place : je vais en donner quelques exemples concrets pour répondre directement à votre question.
Nous avons lancé la plateforme jeveuxaider. gouv. fr au tout début du premier confinement, alors qu'on ne connaissait pas encore bien le virus : près de la moitié des 350 000 Français qui s'y sont inscrits avaient moins de 30 ans. Nous avons demandé aux jeunes en service civique de changer leur mission, en plein confinement : plus de 60 000 jeunes ont accepté le jour même, et des avenants ont été signés pour qu'ils rejoignent des associations de lutte conte la grande précarité et contre l'isolement social des personnes âgées dans les EHPAD afin de réduire la fracture entre les générations.
Comment fait-on, comment continue-t-on à faire ? Nous soutenons évidemment tous ceux qui, sur les campus, dans les territoires, dans le cadre des 10 000 missions intergénérationnelles de service civique, souhaitent lutter contre l'isolement des personnes les plus âgées : c'est à cela qu'on mesure à quel point nous sommes à la hauteur de la société. En cette période de vaccination, nous bénéficions également du soutien de volontaires du service civique au titre de la stratégie « tester, alerter, protéger ». Le déploiement de ces missions se poursuivra dans l'ensemble du territoire ; nous devons cette égalité, qui est en quelque sorte une égalité des chances, aux jeunes où qu'ils vivent. Nous mobilisons également la réserve civique, que nous mettons à la disposition de nos collectivités, afin qu'elles recourent à cette force de diffusion de l'information. On peut s'engager à tout âge, mais nous devons saluer l'engagement de la jeunesse, et lui dire combien nous sommes fiers d'elle, qui n'a pas baissé les bras.