Depuis 2017, le Gouvernement et sa majorité sont résolument engagés auprès de la jeunesse. Ce sont ainsi 7 milliards d'euros qui ont été consacrés à l'emploi des jeunes. Cet effort budgétaire très important porte ses fruits car même en ces périodes très difficiles, l'emploi des jeunes se maintient et un nombre record de jeunes choisit dorénavant l'apprentissage, grande fierté de notre majorité.
Les crises sanitaire et économique liées au covid-19 que nous traversons renforcent encore la nécessité d'agir pour la jeunesse, et le travail doit être au centre des différents dispositifs. Les jeunes ne doivent pas être enfermés dans des minima ; la lutte contre la pauvreté ne peut se résumer à une aide pécuniaire inconditionnelle. C'est d'abord une question de respect envers les jeunes, mais aussi d'efficacité. Il faut proposer à chaque jeune une solution personnalisée et adaptée à ses aspirations et à sa volonté d'émancipation. La jeunesse ne souhaite pas être assistée, elle souhaite disposer d'outils lui permettant de s'insérer dans la société. Je suis convaincue que les solutions proposées par nos oppositions, telles que le RSA jeunes, ne correspondent pas aux attentes de la jeunesse. Les jeunes ne veulent pas toucher une allocation : ils veulent s'insérer, travailler, avoir la possibilité de démontrer leurs multiples talents. Le RSA n'est pas un horizon. Les promoteurs du RSA jeunes oublient de dire à nos concitoyens que sa mise en place entraînerait de fortes hausses d'impôts, que notre majorité refuse car elles freineraient la reprise économique.
Madame la secrétaire d'État, pouvez-vous une nouvelle fois énumérer devant la représentation nationale l'ensemble des dispositifs permettant à la jeunesse de s'insérer dans la société, répondant ainsi à son désir d'émancipation, et confirmer que la France est le pays d'Europe qui fait le plus pour la jeunesse, surtout en ces périodes très difficiles ?