Ce plan de relance essentiel est au service des objectifs stratégiques de l'Union que j'ai déjà évoqués : assurer la transition climatique et numérique. Chaque plan national devra ainsi comporter 37 % de dépenses climatiques et 20 % de dépenses numériques.
La France s'est engagée sur deux priorités : autoriser la Commission européenne à lever l'emprunt ; soumettre notre plan national de reprise et de résilience. Sur le premier volet, la France s'est montrée exemplaire en approuvant la décision prise par la Commission et le Conseil. S'agissant du second, le règlement établissant la facilité de reprise de résilience, c'est-à-dire la possibilité d'un financement, est désormais en vigueur. Nous allons notifier notre plan rapidement, avant la fin du mois, afin de bénéficier au plus vite des fonds affectés, en particulier les 13 % de notre enveloppe « prêts alloués » qui représentera 5 milliards d'euros, ce qui va alléger le besoin de financement de notre propre plan de relance.
C'est le flou, dites-vous. Pour ma part, je ne vois pas de flou, peut-être parce que nous n'avons pas les mêmes lunettes.