Intervention de Pierre Cabaré

Séance en hémicycle du mercredi 3 mars 2021 à 15h00
Mutations du secteur aérien face aux défis économique et écologique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cabaré :

Le transport aérien consomme 2,5 % des énergies fossiles. Un Airbus A320, deux litres par passager. Nos liaisons intérieures représentent 0,7 % des émissions de gaz à effet de serre. Parlons de la voiture : 50 % des émissions de CO2. Je ne dis rien des camions, avec la SNCF premier transporteur routier, mais parlons un peu du train. Entre une vitesse de 200 et de 260 kilomètres-heure, un TGV surconsomme 40 % d'énergie. Doit-on limiter sa vitesse ? Assurément non. Pouvoir choisir son mode de transport est encore dans l'espace de notre liberté. Privilégier le train ou l'avion suivant sa destination finale relève du bon sens de chacun.

Donner un monopole de transport sur certaines distances à un seul acteur, le rail, c'est prendre le risque de fausser la concurrence. L'alternative restera du blablabla ou même du blablacar…

Chacun de nous a conscience que le respect de l'environnement reste un objectif incontournable. L'avion n'est pas un outil de riche, cela doit redevenir un motif de rêve. Alors, par la raison et parce que le sectarisme ne sert pas le progrès, laissons notre rêve côtoyer les étoiles.

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