Je reconnais bien là, monsieur le député, votre connaissance précise des entreprises françaises présentes à l'étranger, en particulier dans votre circonscription, la neuvième circonscription des Français établis hors de France. Plusieurs entreprises, notamment françaises, comme Idemia ou Thales mettent en place des solutions dédiées à l'identité numérique. C'est le cas au Bénin, où une partie de la population a ainsi pu bénéficier de cartes d'identité. Ces solutions ne sont pas forcément spécifiques aux enfants : l'enregistrement des parents permet aussi de relier leur état civil aux enfants. Il y a donc bien naturellement de la place pour des entreprises, notamment françaises, dans ce chantier.
Quoi qu'il en soit, il me semble important que nous continuions à porter le sujet des enfants sans identité et que nous regardions la façon dont, à l'occasion du sommet de Montpellier, nous pouvons poursuivre la sensibilisation. Ce sera en effet un temps fort dans la relation entre la France et le continent africain, et de ce fait un moment idoine pour continuer le combat et maintenir allumée la petite flamme que vous portez ce soir toutes et tous dans l'hémicycle.