Effectivement, comme le souligne très clairement le rapport, la France n'est pas exempte de tout reproche et doit elle-même remédier à certaines situations, sur ses territoires d'outre-mer comme en métropole. La situation de la communauté rom doit pouvoir s'améliorer ; vous pouvez compter sur ma détermination et mon énergie pour agir en ce sens dans un cadre interministériel, car évoluer sur une question par nature européenne, voire internationale, implique de mobiliser les différentes administrations concernées. Sur ce point, nous sommes un peu dans un angle mort de l'action gouvernementale, comme vous l'avez dit. Nous allons donc nous attacher à avancer sur ce point avec le ministère de l'intérieur.
Au niveau européen, je pense qu'il est possible d'accroître la sensibilisation à cette problématique. Nous allons continuer à travailler, en rédigeant un non-papier que nous soumettrons aux ministres chargés de la coopération internationale et du développement. Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, nous pouvons espérer susciter ainsi des subventions ou des prêts supplémentaires et, plus généralement, un engagement plus fort. Quand les pays européens plaident ensemble pour une cause, ils se font mieux entendre au sein des enceintes multilatérales. Vous pouvez être assurée, madame la députée, que dans ce domaine la France va s'engager de manière accrue au plan européen.