Vous posez de vraies questions : il faut absolument que notre APD atteigne les populations qu'elle vise et que son augmentation se fasse dans la plus grande clarté.
Pour y parvenir, nous respectons trois principes. En amont du déploiement des projets, nous tâchons d'être certains que les fonds seront bien consacrés à la poursuite de l'objectif fixé, notamment grâce au département de la conformité de l'AFD et à ses antennes locales.
Au moment de l'exécution, nous essayons par ailleurs de donner la priorité aux acteurs de terrain, c'est-à-dire concrètement aux acteurs infraétatiques – ONG et collectivités territoriales notamment – , qui offrent l'avantage d'être le plus souvent directement en contact avec les populations. Nous utilisons pour ce faire l'AFD, les dispositions du Centre de crise et de soutien – CDCS – ou des projets du fonds de solidarité pour les projets innovants – FSPI – , qui passe généralement par des ONG, en essayant d'avoir en permanence une approche territorialisée et intégrée, sous la responsabilité de nos postes, en particulier des ambassadeurs.
Enfin, lorsque la loi dont nous avons parlé sera définitivement adoptée, nous devrons vérifier, grâce à la commission d'évaluation indépendante, que les projets ont bien atteint les objectifs fixés.
Merci de m'avoir posé cette question, car elle concerne une préoccupation que nous devons toujours avoir à l'esprit.