Une fois n'est pas coutume, je veux tout d'abord témoigner du fait que, depuis un an, de bons dispositifs ont été instaurés en France pour soutenir l'activité économique ; on ne le dit pas suffisamment. Lorsqu'on compare les mesures mises en place en France par rapport à celles appliquées par nos homologues européens – fonds de solidarité, chômage partiel, prêt garanti par l'État, avances remboursables – , on ne peut que constater qu'elles sont autant d'outils qui, pour l'instant, amortissent les effets de la crise économique et prépareront les entreprises au rebond.
Le prêt garanti par l'État a été mobilisé par de nombreux acteurs : parfois, ils l'ont fait par nécessité, parfois par anticipation, mais aussi par précaution. Or on sait qu'un quart des entreprises qui ont obtenu un prêt garanti par l'État l'ont déjà mobilisé et épuisé pour rembourser des charges courantes ou des dettes. Très rapidement se posera donc la question du remboursement du PGE ; c'était le sens de l'intervention de notre collègue Christophe Naegelen.
En vertu des protocoles signés, l'entreprise qui doit rembourser son prêt doit le signifier par lettre recommandée à la banque. Or nous nous interrogeons sur l'information apportée aux TPE et les PME et sur la communication vis-à-vis de celles-ci.
Vous avez mobilisé de bons outils, je l'ai dit dans mon propos introductif. Ma question est donc simple : comment entendez-vous mieux informer les acteurs économiques, en particulier les plus petits d'entre eux, qui souvent ne sont pas accompagnés, même s'il existe en France de nombreux dispositifs pour les aider ? Comment assurerez-vous l'information et la communication préalables ?