Nous estimons que le risque de « zombification » des entreprises est moins important que leur risque de disparition. Nous avons fait un choix stratégique. En situation de crise, il est important de se fixer un cap clair : nous voulons soutenir les entreprises, prévenir leur disparition et éviter les faillites. Nous y avons réussi, puisque 35 000 faillites seulement ont été enregistrées en 2020, contre 50 000 en 2019, en période d'activité économique normale.
L'assurance crédit est effectivement un enjeu majeur, surtout dans une période où les entreprises courent des risques de défaillance. Les entreprises doivent pouvoir prêter, et ces prêts doivent bénéficier d'une assurance. Les dispositifs CAP Relais et CAP + ont été créés à cet effet, et seront maintenus jusqu'au 30 juin. L'État a de surcroît affecté 2 milliards d'euros de garantie à ces dispositifs d'assurance crédit, pour s'assurer qu'ils fonctionnent bien. Je souhaite donc que les assureurs crédit jouent le jeu, dès lors que l'État joue le sien.