Là encore, des engagements ont été pris sur le plafonnement des frais bancaires et nous veillerons à ce qu'ils soient respectés par les banques.
Je partage votre propos sur l'épargne : c'est la stricte vérité. L'immense majorité des Français a en effet pu épargner. Mais les ménages les plus fragiles, les jeunes en situation de précarité, ceux qui ne peuvent pas être soutenus par leurs parents, qui ont peiné à trouver un stage, qui n'ont pas pu concilier leur travail d'étudiant avec un petit boulot, se retrouvent dans une situation très difficile. Nous voulons leur apporter des solutions. Le plan « 1 jeune 1 solution » est une première réponse. Les mesures de soutien et les subventions octroyées aux ménages modestes constituent une deuxième réponse. Nous continuons à travailler en faveur des étudiants – notre action en la matière n'est pas achevée. Il est très important, en sortie de crise, de veiller à apporter des réponses à chacun.
Il faut maintenant que l'épargne de ceux qui l'ont accumulée aille vers l'économie, vers les PME, et qu'elle participe au retour de la croissance et à la création d'emplois. J'aurai l'occasion d'y revenir. Quant à ceux qui ont désépargné, même si, je le répète, il n'y a pas eu de surendettement massif, il faut leur apporter un soutien et veiller au respect de l'engagement des banques.