Par définition, nous respectons et appliquons une résolution votée quasiment à l'unanimité par les parlementaires.
Nous n'avons pas d'inquiétude quant au niveau de capitalisation et de fonds propres des banques françaises. Elles sont solides, elles ont bien résisté à la crise. Vous l'avez dit vous-même, alors qu'elles étaient le problème en 2008, elles sont aujourd'hui la solution à bien des égards.
Quant au dispositif Bâle III, qui fait l'objet d'un accord franco-allemand, la question de la transposition de la directive en droit français se pose. Pour ma part, je souhaite, conformément à la résolution susmentionnée, une actualisation de l'étude d'impact. Je vous réponds donc très clairement : nous sommes favorables à l'actualisation de l'étude de l'impact des règles de Bâle III sur l'ensemble des banques européennes, en particulier sur les banques françaises. On ne peut pas faire comme s'il n'y avait pas eu une crise économique majeure et ne pas mesurer l'impact des règles prudentielles sur les capacités des banques à prêter aux PME, pour parler tout à fait concrètement.