Nous avons également déployé le plan « 1 jeune 1 solution ». Vous parlez du RSA jeune, mais ce que je souhaitais, avant d'être ministre et comme ministre, c'est de ne laisser aucun jeune sans solution. Aucun d'entre eux ne doit s'entendre dire : désolé, il n'y a pas de revenu pour toi, pas de travail ni d'apprentissage. Je préfère mille fois qu'on lui dise – je suis totalement à l'aise dans mes baskets par rapport à cette idée : tu vas à l'école de la deuxième chance et on va te donner des sous tous les mois pour que tu fasses un apprentissage ; on va te trouver un job ou un stage et c'est ainsi que tu gagneras de l'argent. On ne fait pas que donner de l'argent : on donne de l'argent et un avenir. Ce modèle, j'y crois profondément.
Quant au débat sur la fiscalité, on peut, là encore, faire chiffres contre chiffres : je vous rappelle que le revenu moyen des Français – et non celui des plus riches – a augmenté de 3 %, notamment grâce à la prime d'activité qui a apporté 100 euros de plus par mois à des millions de Français. Et je vous garantis qu'ils voient la différence !