Intervention de Sarah El Haïry

Séance en hémicycle du jeudi 4 mars 2021 à 15h00
Effets de la crise de la covid-19 sur les enfants et la jeunesse

Sarah El Haïry, secrétaire d'état chargée de la jeunesse et de l'engagement :

Pour commencer, je crois qu'il est nécessaire de rappeler que les étudiants constituent évidemment le trésor de notre nation. Ils ont besoin à la fois de solutions économiques susceptibles de répondre à leur précarité, mais aussi de soutien psychologique, et il faut se garder de stigmatiser la partie de notre jeunesse qui a besoin de cet accompagnement psychologique, pour lequel la ministre Frédérique Vidal a mis en place le « chèque psy ».

Vous évoquez par ailleurs le port du masque. Le plus important – je crois que nous pouvons nous accorder sur ce point – , c'est que les enfants puissent continuer à apprendre et que la vie continue en s'adaptant. Avec Jean-Michel Blanquer, nous avons ainsi adapté les protocoles en fonction de l'évolution de la pandémie, afin de permettre que nos écoles restent ouvertes tout en assurant la protection des enfants et évidemment des enseignants. L'essentiel, c'est la continuité pédagogique, et c'est pour la garantir que nous avons fait évoluer les protocoles, en concertation le Haut conseil de la santé publique.

Alors oui, depuis le 2 novembre dernier, le port du masque est obligatoire dès le CP. Mais les enfants, y compris les plus petits d'entre eux, ont intégré les gestes barrières ; je leur rends visite toutes les semaines et j'observe qu'ils ont acquis le réflexe de tousser dans leur coude et de porter le masque. Les seules raisons qui peuvent justifier de ne pas porter de masque sont des contre-indications médicales attestées par un certificat.

Quoi qu'il en soit, toutes les mesures nous permettant de protéger l'école – le port du masque, l'aération, la distance – restent nos seules armes pour la maintenir ouverte.

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