Madame la députée Sandrine Mörch, je sais combien vous êtes engagée sur la question du non-recours aux droits et ce, de manière encore plus importante concernant les jeunes. Alors que dans cette période de crise particulière, les réponses se sont multipliées, le plus important, aujourd'hui, c'est évidemment que les jeunes trouvent leur solution.
Aujourd'hui dans notre pays, un jeune sur deux ne sait pas à quoi il peut prétendre. Oui, la lutte contre le non-recours aux droits est une priorité pour l'ensemble des membres du Gouvernement. Aussi avons-nous déployé une première plateforme, « 1 jeune 1 solution ». Nous nous appuyons également sur le millier de centres d'information, qui sont des relais, et nous multiplions les travaux permettant de rendre ces aides encore plus accessibles. De manière concrète, nous sommes en train de mener, Élisabeth Borne et moi-même, des travaux sur la garantie jeunes universelle afin d'en élargir l'accès en faisant fondre d'autres dispositifs. En effet, le plus important, c'est que chaque jeune trouve sa solution, même sans connaître le nom exact du dispositif.
Notre priorité, c'est évidemment de lutter contre le non-recours aux droits, en travaillant en partenariat avec les CROUS mais également avec les missions locales.
Il s'agit aujourd'hui de rapprocher les acteurs et les moyens dans les territoires. Pour ce faire, le dispositif « la Boussole des jeunes » va permettre, territoire par territoire, d'apporter des réponses.
Sur le terrain, chaque fois que j'échange de manière directe et un peu franche avec les jeunes, qu'ils soient ou non étudiants, ils évoquent les différents obstacles qu'ils rencontrent : l'accès au logement, pour lequel nous avons mis en oeuvre la garantie Visale ; le financement du permis de conduire, pour lequel nous proposons le permis à un euro, ou encore la mobilité. Je le redis : le plus important, c'est qu'ils trouvent leur solution, et nous sommes en train d'y travailler.