Intervention de Laurianne Rossi

Séance en hémicycle du jeudi 4 mars 2021 à 15h00
Effets de la crise de la covid-19 sur les enfants et la jeunesse

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurianne Rossi :

Tous, nous dressons le constat lucide que cette crise que nous traversons depuis bientôt un an frappe notre jeunesse de plein fouet : le chômage a augmenté de 16 % pour cette tranche d'âge. Beaucoup, étudiants, jeunes travailleurs ou en recherche d'emploi, sombrent peu à peu dans une précarité qui aura rarement été aussi inquiétante. Isolement, décrochage, baisse du pouvoir d'achat, difficultés à se nourrir et à se loger, absence de perspectives, détresse psychologique : notre mobilisation pour contrer ces phénomènes et redonner espoir à notre jeunesse doit être totale. Cette génération ne doit pas être sacrifiée.

Face à cette situation, le Président de la République, le Gouvernement et notre majorité parlementaire ont pris les devants pour aider les jeunes, financièrement d'abord, avec la revalorisation des bourses, l'aide d'urgence de 150 à 500 euros, le repas à un euro par jour, les aides à la mobilité ou l'aide à l'installation de 1 000 euros. Nous les aidons également à trouver un emploi : le plan « 1 jeune, 1 solution » a déjà permis plus d'un million d'embauches, soit autant que les années précédentes sur la même période ; 500 000 contrats d'apprentissage ont été conclus. Nous les aidons, enfin, psychologiquement grâce non seulement au déploiement du « chèque psy », mais aussi au développement du mentorat, déjà mentionné, qui permettra aux jeunes de se sentir, nous l'espérons, moins seuls face à cette crise.

À ces aides nationales s'ajoutent beaucoup d'initiatives locales que je tiens à saluer. Mais l'enjeu est aussi de simplifier l'accès à ces dispositifs et de limiter le non-recours, comme cela a déjà été souligné à plusieurs reprises. Trop de jeunes ne reçoivent pas des aides auxquelles ils auraient pourtant droit, faute d'information et d'accès rapide et simple. J'ai pu le vérifier dans ma circonscription des Hauts-de-Seine, à Bagneux, à Malakoff ou à Montrouge. Je vous remercie, madame la secrétaire d'État, d'être venue avec moi à Malakoff entendre ces jeunes nous le dire : il n'est pas simple pour eux de savoir à quoi ils peuvent prétendre, outre qu'il est difficile de tendre la main et de reconnaître que l'on ne va pas bien.

Le Premier ministre a récemment annoncé un nouvel outil destiné à recenser et à évaluer ces aides. Pouvez-vous nous en dire davantage ? Comment entendez-vous faciliter l'accès des jeunes à ces aides ?

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