Les jeunes âgés de 18 à 29 ans sont 9,2 millions en France : plus d'un tiers se trouvent au chômage, avec ou sans formation, donc dans une situation très difficile. Les problèmes financiers des jeunes ne sont pas récents, mais la situation de ces derniers mois a rendu le quotidien plus dur et plus lourd, parfois marqué par des privations alimentaires régulières.
En ce sens, la protection des jeunes doit être une priorité. Le Gouvernement a mis en place de nombreuses mesures depuis le début de la crise sanitaire pour résoudre les problèmes spécifiques des jeunes : cet investissement représente près de 6,7 milliards d'euros sur deux ans. Je discute beaucoup avec les jeunes, les missions locales, Pôle emploi et les services départementaux : il me semble indispensable de simplifier et de clarifier les conditions d'accès aux dispositifs d'accompagnement, afin de toucher tous les publics jeunes sans exception.
Pensez-vous possible, madame la secrétaire d'État, d'optimiser votre politique en faveur de la jeunesse en déployant un accompagnement humain plus important au sein des missions locales, en aidant les tuteurs dans le cadre des services civiques ou en prévoyant un accompagnement systématique et différencié des jeunes diplômés et de ceux les plus éloignés de l'emploi ? Comment pourrait-on améliorer l'information des jeunes résidant en milieu rural ou dans des petites communes ? Cette population doit en effet affronter, en plus des autres difficultés, des problèmes de mobilité et d'accès à internet. L'échelon municipal est ici indispensable : comment associer les petites communes à cette politique ?