De très nombreuses pistes figurent en effet dans le rapport. Je n'avais pas anticipé votre question, mais ce travail est si important que j'ai souligné les différents dispositifs que nous devons étudier en priorité.
Tout d'abord, il convient de financer des recherches consacrées à l'étude des modalités de contamination, notamment au rôle des jeunes dans les chaînes de contamination. C'est essentiel pour mieux comprendre et mieux se préparer à d'éventuelles futures pandémies.
Il faut par ailleurs sensibiliser les jeunes et les familles au risque de cyberharcèlement et de cyberviolence. Il convient également de renforcer l'attractivité des professions de santé et le soutien à ceux qui les exercent.
Au-delà du recrutement des psychologues de ville, qui vont nous accompagner dans cette période particulière, j'évoquerai le recrutement de psychologues par les établissements – nous allons doubler le nombre de ceux qui leur sont affectés – ou encore les recrutements dans les services sociaux.
Il s'agit aussi, comme cela a été mentionné tout à l'heure, de finir le travail que nous avons commencé sur le revenu universel d'activité, ou de renforcer les moyens humains et matériels des dispositifs de santé universitaires : là aussi, nous travaillons avec les universités pour améliorer le fonctionnement de leur SSU – service de santé universitaire. Il faut en outre être capables de modifier les contrôles des connaissances, de reporter les stages, de tenir compte des retards liés à la crise sanitaire, pour faire en sorte que les années soient préservées – des exigences mentionnées dans le rapport. Je pourrais encore citer de nombreuses pistes. Il me paraît essentiel de s'appuyer sur ce travail parlementaire, d'une très grande facture, pour que nous puissions, tous ensemble, apporter les bonnes solutions, parce que le problème de la jeunesse n'est pas le problème du Gouvernement : il est celui de la nation.