Alors que, le 2 mars, 4,8 % des Français, en moyenne, avaient reçu une dose de vaccin, ils n'étaient que 3,7 % dans le département du Pas-de-Calais. Et, alors que 2,6 % des Français avaient reçu deux doses de vaccin, c'était le cas de seulement 1,7 % des habitants de mon département.
Cette situation est d'autant plus inacceptable que le Pas-de-Calais est la porte d'entrée du Royaume-Uni en Europe et aurait dû bénéficier d'une attention particulière en raison de la propagation du variant britannique. Vous restez sourd, monsieur le Premier ministre, aux demandes légitimes des élus locaux et nationaux du département, qui réclament des vaccins depuis des mois. Aujourd'hui, qu'ils soient en réanimation ou privés de leur liberté, nos concitoyens paient le prix de votre incurie.