Pardon, mais il faut aussi parler ce qui est important.
Pour répondre à votre question, comme vous le savez, la définition du « made in France » relève de l'Union européenne. Cela n'empêche pas de promouvoir d'autres labels, comme nous l'avons fait, en nous appuyant notamment sur le travail du CNC – Conseil national de la consommation – dans le secteur agroalimentaire, pour améliorer l'affichage destiné aux consommateurs finaux en rendant plus visible et lisible la valeur ajoutée créée en France.
Au-delà de la seule filière agroalimentaire, nous luttons contre toutes les allégations mensongères à travers l'action de la DGCCRF – direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes – et nous soutenons des labels comme le label OGF, « origine France garantie ». Nous organiserons également, en juin prochain, une nouvelle édition de la grande exposition du « fabriqué en France », à travers laquelle nous avions valorisé, en janvier dernier, l'ensemble de nos productions industrielles. Le jury sélectionne actuellement les pépites industrielles et artisanales qui participeront à cet événement.
Mais nous pouvons aller plus loin, et pas seulement en promouvant des labels comme OFG. Vous avez mentionné les secteurs aéronautique ou verrier. Or, dans ces filières, dans le cadre de commerce entre entreprises, les acheteurs savent pertinemment s'ils achètent des produits français ou étrangers : ce n'est pas une question d'appellation, mais de volonté. C'est pourquoi nous voulons recréer un lien entre les acteurs compétents, pour nous assurer que la transparence sur la mention « produit en France » soit totale.