Ensuite, il nous paraît essentiel de permettre au législateur de continuer à concilier la protection de l'environnement avec d'autres droits et libertés constitutionnellement garantis. La crise sanitaire actuelle démontre la nécessité de concilier exigences sanitaires et exigences économiques ; or donner une valeur constitutionnelle au principe de non-régression reviendrait finalement à placer de manière générale et absolue les considérations environnementales au-dessus de toutes les autres, qu'elles soient économiques, sociales ou même sanitaires. Cela ne me semble pas raisonnable.