Au contraire, notre travail est complémentaire et porteur d'espoir. Ce référendum permettra de prolonger la prise de conscience de toutes les composantes de notre nation et de nous unir pour relever ensemble un défi fondamental, celui de garantir la viabilité de notre planète pour les générations futures, bien au-delà des clivages politiques et des intérêts parfois divergents qui animent notre démocratie. La révision de notre loi fondamentale n'est pas une fin en soi, et nous devons nous en réjouir. Les discussions que suscitera ce référendum permettront d'amplifier dans le débat public les problématiques environnementales de diversité biologique et de dérèglement climatique.
Le texte proposé par le Gouvernement est conforme aux aspirations de la Convention citoyenne pour le climat, il répond de façon satisfaisante et équilibrée au but recherché. Le travail réalisé en commission a montré qu'il n'était ni utile ni souhaitable de modifier cette proposition. Cette révision constitutionnelle atteindra son plein potentiel si et seulement si elle vient à être complétée par des mesures législatives et réglementaires définissant des objectifs quantifiables et les moyens nécessaires à leur mise en oeuvre. Cette révision constituera donc une véritable injonction à l'action, en précisant et en améliorant le droit. Elle se traduira par un renforcement de toute la hiérarchie des normes, dans le respect d'un nécessaire équilibre avec les autres principes et objectifs à valeur constitutionnelle.
Mes chers collègues, pour finir, permettez-moi de remercier l'ensemble des députés de la commission du développement durable et de la commission des lois qui se sont investis dans la première phase des travaux, ainsi que les administrateurs de notre institution qui, comme à leur habitude, ont fait preuve d'une implication exemplaire.