Je reprendrai les arguments évoqués par certains de nos collègues : au-delà de l'absurdité qu'il y a à inscrire dans la Constitution des dispositions qu'elle contient déjà à travers la Charte de l'environnement de 2004, chacun comprend bien que la rédaction de ce texte est dangereuse. La préservation de l'environnement, la protection de la diversité biologique et la lutte contre le dérèglement climatique doivent être conciliées avec les intérêts des Français. Or, en l'état, il nous semble qu'une interprétation stricte du texte pourrait mener à une multiplication des contentieux – cela a été dit – , mais aussi à des dérives idéologiques qui conduiraient à imposer l'écologie punitive dont rêvent certains ayatollahs.
Et je ne voudrais pas qu'on leur donne l'occasion de mettre en oeuvre leurs projets sectaires, qui conduiraient augmenter la facture énergétique des ménages pour financer des éoliennes qui ne marchent pas, à nuire à certaines industries vitales pour nos emplois, à bloquer la recherche française ou encore à ralentir le développement d'infrastructures et d'innovations stratégiques.
C'est pourquoi nous proposons par l'amendement no 260 de limiter le champ d'application de votre projet de loi au respect des intérêts supérieurs, sociaux et économiques de la nation et, par celui-ci, de remplacer le mot « garantit » par le mot « promeut », non seulement parce que cela nous préserverait de toute interprétation idéologique mais, en plus, accorderait à la France un rôle actif dans la défense de la planète sur notre territoire comme à l'international.
Monsieur le ministre, je vous invite à donner un avis favorable pour éviter d'ouvrir la voie à l'instauration d'une dictature verte qui accélérerait le déclassement de la France et les Français.