Or les 150 préconisent le développement de l'éolien, notamment en mer. Je constate la conjonction de ces faits et je m'interroge. Convenez, monsieur Balanant, que si un membre du Gouvernement ou un parlementaire s'était trouvé dans la même situation, on parlerait de conflit d'intérêts ; pour des gens exerçant des responsabilités, on évoquerait au moins un mélange des genres. Mais non : les 150, comme Greta, relèvent de la sainteté, on n'a pas le droit d'y toucher.
Nous voulons sortir de cette situation. Nous considérons que la décision politique doit être le fait de gens responsables. Un fonctionnaire est responsable car il appartient à une chaîne hiérarchique ; un dirigeant politique est responsable car il est soumis à la sanction des électeurs au terme de son mandat. Or en l'espèce, nous avons affaire à des gens qui défendent des intérêts. Ils en ont le droit, mais ils doivent le dire clairement.