En tant que citoyen, j'ai entendu quelqu'un dont la pensée me transcende : Mireille Delmas-Marty, professeure au Collège de France, qui développe le concept de biens publics mondiaux – une déclinaison de la notion de maison commune pour évoquer notre planète et notre écosystème.
L'inclusion des biens communs mondiaux dans la Constitution serait un véritable progrès, au-delà de nos querelles picrocholines sur les éoliennes. L'énergie, l'air, le climat, l'eau, sont des biens que nous devons partager dans un monde fini : ils relèvent de notre coresponsabilité et renvoient dans le chemin politique que Mireille Delmas-Marty ouvre au concept de souveraineté solidaire, tout en l'opposant à une mondialisation sans foi ni loi et à une souveraineté solitaire.
Le groupe Socialistes et apparentés défend donc l'inscription de la préservation des biens communs mondiaux à l'article 1er de la Constitution. D'autres amendements reviendront sur l'équilibre indispensable entre le bien commun, l'intérêt général, la liberté d'entreprise et le droit de propriété.