Je reconnais à notre collègue Potier le mérite de la cohérence et celui de fixer des ambitions, même si l'on ne saurait à ce stade s'inscrire dans le droit, qui est fait d'obligations et de sanctions.
Je souhaite revenir sur les propos de M. Balanant : il nous explique à peu près qu'ayant fait des sottises, nous pouvons en commettre de nouvelles. Ainsi, puisque l'électricité était transportée par des lignes à haute tension très laides, la production d'éoliennes serait acceptable. Or tout cela est fini, monsieur Balanant, vous auriez dû vous renseigner : vous qui connaissez bien la ligne électrique qui relie Lorient à Saint-Brieuc, sachez qu'elle est entièrement enterrée depuis quelques années. Aujourd'hui, on ne fait plus ce que vous continuez à préconiser ; vous êtes très en retard ! On ne peut pas installer en mer des éoliennes aussi hautes que la tour Montparnasse sur une surface grande comme Paris, tout près de la côte. Ce n'est pas possible !
S'agissant de la convention citoyenne pour le climat, je vous invite, mon cher collègue, à vous inspirer de celui qui est normalement votre maître à penser : François Bayrou, qui est le premier à la dénoncer et à la considérer comme une mystification qui nous est imposée. Lisez et relisez le petit livre rouge de Bayrou