Par ailleurs, je suis nostalgique des formations dispensées par des écoles de la deuxième chance au profit des élèves qui n'ont pas eu la chance de suivre des études supérieures car leurs parents n'en avaient pas les moyens, qui ont existé dans les traditions chrétienne et communiste, à savoir la Jeunesse chrétienne ouvrière – JOC – , la Jeunesse agricole catholique – JAC – , ou le Mouvement des jeunes communistes de France – JC. Ces deux écoles se sont étiolées pour quasiment disparaître et n'offrent plus l'occasion aux classes populaires d'accéder à la politique par un autre biais. Au fond, nous en sommes désormais coupés.
Or notre gauche, monsieur Potier, souffre profondément de la disparition de ces voies de contournement de la norme d'appartenance partisane, qui permet de grimper parce qu'on se trouve près des appareils et qu'on détient les bons diplômes, au bon moment.