Nous assumons le choix d'examiner la proposition telle qu'elle a été formulée par les citoyens.
Je revis, en cet instant, les débats que nous avons maintes et maintes fois vécus depuis le début du quinquennat. J'étais le rapporteur du projet de loi pour un État au service d'une société de confiance qui a consacré le droit à l'erreur. Vous nous avez opposé qu'il réduirait à néant les capacités de l'État à se défendre. Or il n'en a rien été.
À l'occasion de l'examen de la loi relative à la croissance et la transformation des entreprises, dite loi PACTE, nous avons travaillé ensemble pour modifier le code civil. Vous nous avez opposé que nous allions mettre par terre l'ensemble de l'édifice sur lequel reposent les entreprises aujourd'hui. Or il ne s'est rien passé de tout ce que vous nous aviez annoncé.
Nous assumons ce projet de loi maximaliste et ambitieux, car nous sommes des parlementaires et nous faisons la loi.