Je vais essayer de parler quand même de la Constitution.
Lutter ou agir, agir ou lutter : comme l'a rappelé mon collègue Michel Castellani, ce qui est important, c'est d'aller de l'avant. Puisque le Gouvernement relaie la convention citoyenne pour le climat et que la majorité le soutient, nous sommes partis pour garder « lutte contre le dérèglement climatique ». Or nul ne peut ignorer que les enjeux à venir ne se limitent pas au dérèglement climatique. Cet amendement vise donc à ajouter, après « lutte contre le dérèglement climatique », les mots « et toutes les formes de pollution ».
Pour être clair, et comme je l'ai dit dans mon intervention liminaire à la tribune, 50 000 Français meurent chaque année de la pollution atmosphérique, et il serait bienvenu de lutter contre cette réalité. Au bout d'un quinquennat, 250 000 personnes seront mortes de notre inaction. D'autres pollutions – chimique, plastique – existent ; nous estimons que nous ne pouvons pas nous contenter d'inscrire dans la Constitution la seule lutte contre le dérèglement climatique, et qu'il faut y ajouter la lutte contre tout ce qui obère l'avenir de nos enfants, notamment les pollutions.