Je vais tenter de garder mon sang-froid et de m'exprimer de manière posée. Qu'avons-nous fait depuis un an ? Eh bien, nous sommes en train de créer un outil extrêmement puissant, de l'avis de maître Christian Huglo et de Mme Marie-Anne Cohendet, puisqu'il permettra d'invoquer dans les QPC – questions prioritaires de constitutionnalité – l'ensemble de la charte de l'environnement, considérants inclus, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent. Nous créons un outil qui nous permettra à nous, parlementaires, de mener des études d'impact direct ou indirect sur l'ensemble des textes législatifs que nous voterons.
N'introduisons pas dans la Constitution des éléments paramétriques, quantifiables, métriques : nous ne voulons pas qu'elle cesse d'être valable lorsque la science aura évolué. La vérité d'aujourd'hui n'est pas celle de demain ; la Constitution doit rester adaptée aux deux.
Parlons surtout du très puissant catalyseur discuté actuellement en commission spéciale. Ce n'est que si la réforme constitutionnelle aboutit que nous pourrons pleinement faire valoir le projet de loi issu de la CCC – convention citoyenne pour le climat – ,…