Je ne parle pas en boucle, monsieur le garde des sceaux. C'est factuel ! M. Arend nous a parlé de rapports. Eh bien, à l'époque, un rapport concernant le CETA indiquait déjà que l'importation d'animaux nourris aux farines animales conduirait à un dumping environnemental. Dernièrement, un autre rapport sur le CETA a montré qu'il restait des traces d'antibiotiques dans les viandes importées depuis le Canada. Et pourtant, rien ne change !
Les éleveurs sont aujourd'hui confrontés à un dumping environnemental lié au libre-échange qui fait chuter leurs revenus – qui s'établissaient déjà en moyenne à 700 euros par mois. Quelque 2 000 éleveurs disparaissent chaque année.