Les sujets évoqués sont de vrais sujets, qu'il ne faut pas traiter à la légère même s'ils apparaissent en effet périphériques à notre discussion constitutionnelle. Ils posent plusieurs questions aux consommateurs que nous sommes. Ils ont vocation à être abordés dans le cadre du projet de loi « Climat et résilience », mais ils mettent également en jeu les comportements individuels. C'est aussi à chaque acteur de s'assurer que les produits achetés proviennent bien d'une entité globalement locale, et j'appelle M. Aubert à relire à ce propos le petit rapport que Mme Brulebois et moi-même avons rendu au terme de la mission flash sur la gestion des masques, ce qui inclut non seulement les achats, mais également le recyclage.
Ce qui m'amène à la lettre qu'évoquait notre collègue Wulfranc, que j'ai cosignée avec de nombreux parlementaires et élus, concernant la papeterie Chapelle Darblay. C'est un de nos bijoux industriels qui aujourd'hui souffrent, ce qui pose fondamentalement la question de l'intervention de la puissance publique. Les collectivités locales sont certes de plus en plus mobilisées, mais il faut aussi des interventions de la part de l'État, notamment au travers d'outils comme la Banque des Territoires ou la Caisse des dépôts. Nous attendons beaucoup de leur aide pour maintenir la localisation de la production et pour développer le recyclage.