J'abandonnerais la défense de cette longue série d'amendements s'il y avait ce soir dans vos propos, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, une réminiscence claire des déclarations du Président de la République, l'année dernière, quand il disait que déléguer notre alimentation et notre protection à d'autres était une folie, et qu'il allait dans les prochains mois prendre des décisions de rupture.
Si vous nous annonciez ce soir, avec clarté, les décisions de rupture qui seront prises dans les prochains mois – puisqu'elles ne l'ont pas été l'année dernière – et comment la promesse du Président de la République va être tenue, je serais prêt à abandonner tous mes amendements. Répondez-moi, parce que je ne crois pas que le fait d'ajouter des mots dans la Constitution puisse changer la réalité comme par magie.