L'ordonnance de Villers-Cotterêts interdit que l'on s'exprime en chinois, d'ailleurs. Monsieur Ruffin, je ne vous réponds qu'une fois tous les cinq amendements ; ce n'est en rien désobligeant à votre égard mais, voyez-vous, on connaît tous le jeu du bonneteau : sous le gobelet, vous mettez un mot et vous le bougez un peu. Dans un amendement, « garantit » fait partie des trois premiers mots, tandis que, dans un autre, il se place en cinquième position, mais c'est exactement le même sujet.
Arrêtons-nous un instant : tout le monde envie notre constitution, son préambule et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Ces textes portent une forme d'universalité dont nous devons être fiers. Si nous décidions de vous suivre, figurez-vous que l'article 1er de la Constitution aborderait une histoire de concurrence déloyale pour les éleveurs français.