Il vise à préciser que la République « s'engage à ne jamais signer de traités qui peuvent nuire inutilement à la planète et au poumon de la Terre. » L'an dernier, le chef Almir Narayamoga Surui a été reçu à côté de l'Assemblée. Indien d'Amazonie, il venait à la fois critiquer la politique brésilienne et l'accord du MERCOSUR. Il expliquait que l'objectif au Brésil était de fabriquer les produits agricoles les moins chers possible ; que c'était mauvais pour l'Amazonie, mauvais pour les peuples à cause des terres accaparées, mauvais pour les agricultures locales.
Selon un article paru aujourd'hui dans le magazine Reporterre, 17 % des forêts tropicales ont disparu depuis 1990, soit l'équivalent de la surface de l'Irlande chaque année. Le chercheur à l'origine de ces évaluations, qui a travaillé notamment avec des satellites, explique que tout cela est lié à notre consommation.
Je ne peux évidemment m'empêcher de faire le lien avec les traités de libre-échange que nous signons. Il faudrait s'assurer à l'avenir de ne pas signer de traité aux conséquences nuisibles – peut-être même pourrions-nous rendre la mesure rétroactive, et dénoncer tous les traités signés par le passé qui nuisent inutilement à la planète et au poumon de la terre.